Il y a l’atelier traditionnel, espace de création et de diffusion, immortalisé par Courbet dans l’Atelier du peintre (1855). Mais il y a aussi l’atelier – usine comme La Factory de Warhol ou l’atelier – vitrine comme The Store d’Oldenburg ou le bureau de la PME de Xavier Veilhan. «L’atelier » peut même n’être qu’un moment immatériel du processus de création sans ancrage physique. En effet, le statut et la fonction de l’atelier d’artiste évoluent au fil des années et des époques.
D’une certaine manière, l’atelier lève une partie du voile sur la personnalité de l’artiste. C’est le lieu d’une pratique, c’est le lieu de l’origine de l’œuvre. Et c’est sans doute pourquoi, il fascine autant. Comme si, voir l’atelier nous connectait avec le cheminement mental de l’artiste.
L’atelier demeure le lieu de production de l’œuvre. C’est dans l’intimité de cet antre souvent secret que s’accomplit l’alchimie de la création.
C’est le lieu de la quête, du doute et de l’accomplissement.
C’est le lieu du corps à corps avec le matériau, avec le processus créatif.
C’est le lieu de l’expérimentation. Comment continuer à se surprendre soi- même ? Comment faire évoluer la pratique ?
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